

C’est pas parce qu’on a attaqué la semaine par un petit séminaire en Sologne qu’on a oublié les dernières actus numériques ! Pour cette trentième semaine de l’année, Clic vous a concocté un petit condensé d’applications, un peu de réseaux et un soupçon d’informations sur les influenceurs payés par les grandes marques. Le tout saupoudré, bien sûr, d’une petite info Netflix à pas piquer des hannetons !
#ClicApp
Entre le retour en force de FaceApp, la transformation de banals selfies en tableaux de maître et l’application parfaite pour les randonneurs en vacances, la semaine n’a pas été décevante pour les mordus de l’actualité numérique.
FaceApp malintentionné ?
Alors oui, on serait mal placé pour vous faire la morale sur l’utilisation de ce type d’application. Vraiment vraiment mal placés…

Si vous aussi vous êtes fascinés par l’épaule vieillie de Jessica, venez donc faire un tour sur notre Instagram
Mais cette semaine, on a eu le droit à tous les sons de cloches concernant cette application : récupère t-elle – oui ou non – les différents visages capturés à des fins qui nous dépassent ? La réponse est bien oui. Mais, selon 01net.com, rien d’extraordinaire au regard des conditions générales d’utilisation des autres acteurs du marchés. Pour citer Me Staub, interviewé à l’occasion dudit article :
« Il ne faut pas stigmatiser FaceApp, énormément d’applications recourent aux mêmes procédés »
Alors, pour l’heure, difficile de connaître avec certitude les occasions qui pourraient mener à une “utilisation, reproduction, modification, adaptation, publication, traduction, création de travaux dérivés, distribution, exploitation publique et affichage” des visages filtrés par FaceApp.
Qui sait ? On le découvrira peut-être lorsqu’on ressemblera à nos têtes aujourd’hui vieillies par un filtre. 🙂
Du filtre qui vieillit à l’oeuvre picturale
Parce que c’est vraiment très stylé, on se devait parler de AI Portraits ; ce “filtre” – développé à des fins pédagogiques – permet de transformer n’importe quel portrait en véritable tableau de maître.
Ce coup-ci, pas d’inquiétude : les cinq ingénieurs à l’origine de l’application garantissent qu’aucun cliché n’est conservé nul part – il s’agit simplement d’éveiller aux canons des différentes époques majeures de l’Histoire de l’Art.
Note : dès que le site aura cessé d’être victime de son succès, vous pourrez vous rendre sur AI Portraits.com pour tester vous-même l’expérience picturale.
Exit les cartes de rando
Place à l’application qui va changer vos parcours – et vos vacances ! Pour tous les mordus de randonnées estivales, l’application GPX Viewer devrait rendre vos balades plus… disons organisées.
Fini de s’emboucaner à l’intersection pour un chemin mal signalé. Place à l’application gratuite et suffisamment exhaustive pour les randonneurs occasionnels que vous êtes.
Il existe, comme le souligne le site FrAndroid.com, une multitude d’applications dédiées à la randonnées. Mais GPX Viewer présente un avantage considérable sur le reste du catalogue Android et iOS : l’application est simple, sa version gratuite satisfaisante et elle permet d’ouvrir n’importe quel fichier .gpx.

Promis, y’en a on vous dit !
Enfin, visiteurs du Berry pendant l’été, sachez que de nombreux tracés existent aussi dans notre belle région. 😀
#ClicFacebook
On sait on sait. Toutes les semaines, c’est pareil : Facebook par ci, Facebook par mi.
Cette semaine, l’ancien directeur (Jason Toff) de la regrettée Vine a officiellement rejoint les rangs d’une nouvelle branche de Facebook : la New Product Experimentation Team. L’idée ? Une liberté totale pour une équipe de créatifs qui créera – à la pelle – des applications estampillées “NPE Team”. Testées, approuvées, ou rejetées par les utilisateurs, ces applications pourront ainsi être abandonnées, ou développées à plus grande échelle par Facebook. Malin.
#ClicInfluenceurs
On l’avoue, on a rarement été tendre avec les influenceurs – quels que soient les réseaux sur lesquels ils faisaient parler d’eux.
Cette semaine, quelque chose nous dit qu’une petite prise de conscience pourrait bien monter sur les réseaux. Notamment parce que l’étude sur la rémunération des influenceurs américains est fraîchement déballée un peu partout sur le web.
Classement* des influenceurs dans le monde, par Social Media Platform et Influencer Tier, Mars 2019 | ||||
Nano influenceurs (500 – 5k followers) |
Micro
(5k – 30k followers) |
Power
(30k – 500k followers) |
Célébrité (500k followers ou plus) |
|
-Post | 100$ | 172$ | 507$ | 2,085$ |
-Vidéo | 114$ | 219$ | 775$ | 3,138$ |
-Story | 43$ | 73$ | 210$ | 721$ |
Vidéo Youtube | 315$ | 908$ | 782$ | 3,857$ |
Post Facebook | 31$ | 318$ | 243$ | 2,400$ |
Note : n=2,500 ; *représente le taux chargé par les influenceurs aux marques
Source : Klear, « The Klear Influenceur Marketing Rate Card », 13 mai 2019 |
Des chiffres qui en disent long sur la santé de cette industrie rayonnante – en particulier pour Instagram, bien plus rentable pour ces influenceurs d’achats.
En outre, ce sondage va un petit peu plus loin en mesurant les attentes et les challenges qui préoccupent les professionnels du domaine. En tête des préoccupations, on retrouve les changements d’algorithmes (49%) juste devant “le fait de construire une stratégie permanente plutôt que des campagnes ponctuelles” (41%).
Tiens, c’est marrant ça : c’est typiquement notre métier !
#ClicPrévention
On ne change pas totalement de sujet puisque la suite de l’actualité numérique nous emmène vers une étude comportementale sur les adolescents canadiens.
Menée sur 4 ans, et sur presque 4000 sujets de 12 à 16 ans. L’idée ? Prouver la corrélation entre numérique et dépression. Les résultats ?
- 70% des adolescents jouant aux jeux vidéos (en ligne) sont heureux
- La TV et les réseaux sociaux amplifient les symptômes dépressifs
Significant within-person associations revealed that a further 1-hour increase in social media use in a given year was associated with a further 0.41-unit increase in depressive symptoms in that same year. A similar within-person association was found for television (0.18; 95% CI, 0.09-0.27).
Au revoir fausses allégations et mauvais présages sur les jeux vidéos, au revoir !
Le cas 13 Reasons Why
Si, comme nous, vous scrollez une bonne partie de la journée, vous êtes probablement tombé sur quelques articles parlant d’une des séries phares de Netflix : 13 Reasons Why.
Mais pourquoi donc cette série se met à remonter dans les actualités ? Tout simplement parce que Netflix a décidé – 2 ans après l’énorme succès de cette histoire émouvante, dramatique et particulièrement bien ficelée – d’ôter un passage de la première saison. Et pas n’importe lequel : celui du suicide la jeune héroïne, au coeur de l’intrigue de cette série.
En cause ? Une recrudescence des suicides chez les adolescents – la série s’en trouve coupable toute désignée. Bon, c’est tout de même étrange qu’on ne puisse pas échapper à cette petite “édition” de la série à seulement quelques mois de la sortie de la saison 3… non ?

Allez, sur ces suspicions, à la semaine pro !
Sources : 01net.com, FrAndroid.com, Blogdumoderateur.com, Presse-Citron.net