Drive-to-store ? Encore un truc américain pour nous faire acheter des services ? Non ! Non ! Il s’agit d’un ensemble de techniques pour aider les commerçants, enfin, ceux qui croient au potentiel du Web, pour générer du trafic dans votre boutique.
Malgré toutes les missions de sauvetage des gouvernements et des régions, les petits centres-villes continuent de mourir en silence ; et si Internet et le comportement drive-to-store remédiait enfin aux fermetures successives des petits commerces ? En bons pédagogues que nous sommes, l’agence de com’ Clic-en-berry vous en dit plus sur cette notion marketing salvatrice !
ROPO et Drive-to-store : c’est quoi au juste ?
Si vous êtes un fervent lecteur du blog, vous avez forcément déjà entendu parler du RO:PO. Chez Clic, ça fait des années qu’on en parle, sans même que ce nom soit donné. Depuis, on vous en a reparlé en octobre dernier dans notre article Internet tue le commerce ?
Pour rappel, c’est un comportement adopté par 91% des acheteurs. Ils recherchent d’abord des informations sur votre enseigne en ligne avant de s’y rendre et d’y effectuer leurs achats. Le ROPO est l’acronyme de Research Online – Purchase Offline (comprenez Rechercher En ligne – Acheter Hors ligne) et la proportion de consommateurs qui s’y adonnent est plus que grandissante !
Contraction un peu moins élégante, le phygital est en permanente évolution puisque les statistiques montrent une utilisation aujourd’hui majoritaire du smartphone dans tout le processus d’achat. Ce qui a déjà transformé les plus grandes enseignes (click&collect, géolocalisation, porte-monnaie virtuel et fidélisation sur téléphone) devrait aujourd’hui se répandre sur tout le territoire, y compris les villes moyennes.
Le mobile-to-store, web-to-shop : la résurrection des centres-villes ?
On sait ce que vous vous dites, tous ces mots anglais pour désigner des concepts si simples, ça commence à vous énerver.
Alors faisons simple : ces deux dénominations sont assez proches en ce qu’elles désignent un comportement aussi vieux que la publicité même !
L’idée, c’est d’attirer le client depuis son mobile, ou son ordinateur (mobile, web) jusqu’à votre boutique. Vous rencontrerez sans aucun doute les termes drive-to-store pour désigner ces actions marketing.
Et concrètement, ça change quoi par rapport à ce que vous faites probablement déjà ? Et bien c’est d’utiliser spécifiquement les technologies Internet et mobile.
Donnez-moi un exemple de Drive-to-store à Bourges ?
On sait bien que vous ne fonctionnez que par preuve tangible ! 🙂 Nous aussi !
Lancer une boutique en centre-ville, on le sait tous, c’est risqué. Alors l’agence de com Clic-en-berry s’est appliquée à faire de cette aventure un cas concret de Drive-to-store. En effet : comment faire pour apaiser les inquiétudes du plus grand nombre sur la résistance d’un produit ? Comment rassurer une bonne fois pour toutes tous ces acheteurs potentiels ?
Avec pour idée de rassurer mais aussi et surtout d’attirer en boutique les amateurs de déco, on s’est d’abord employé à dissiper les doutes sur la solidité des tabourets en carton. Parce que le boss (+ de 90 kg) qui teste directement un siège devant un journaliste ne semblait pas être suffisamment convaincant, nous avons demandé à un Youtubeur amoureux de LEGO (dont on taira le poids pour ne pas rendre jaloux le boss 😉) de faire de même, et de filmer le tout. Bon, on admet que le titre a sans aucun doute bien rassuré les intéressés. 😊
On rentre bien dans la pratique du drive-to-shop puisque cette vidéo fait partie des actions de communication pour faire venir les consommateurs en boutique.
Mais ça rapporte vraiment ça le Drive-to-store ?
Si vous n’avez vraiment pas saisi tout l’enjeu de ces technologies, du manque à gagner pour les commerçants, voici quelques chiffres qui devraient vous conforter dans l’idée de vous lancer !
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Horaires d'ouverture
54% des recherches
Chemins vers le magasin
53% des recherches
map_marker
Adresse du magasin
50% des recherches
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Disponibilité d'un produit
45% des recherches
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Horaires d'ouverture
42% des recherches
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Adresse du magasin
38% des recherches
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Alors comment bénéficier de ce phénomène ? Comment faire de ce comportement des mobinautes un nouveau vecteur vers votre magasin ?
4 étapes pour vous mettre au drive-to-store
Avant même de penser publicité (patience patience on va y venir), vous pouvez vous mettre au drive-to-store gratuitement et simplement.
#1. Travailler mon référencement local
Compte tenu de ces données, vous savez désormais que 54% des utilisateurs de smartphone recherchent les horaires d’ouverture des magasins. Partant, vous allez dès aujourd’hui créer votre fiche Google MyBusiness.
Cette fiche assure le référencement de votre établissement et permet aux internautes de consulter toutes les infos les plus recherchées : avis des visiteurs, horaires, itinéraire vers votre magasin, etc. Si, en plus, vous possédez un site vitrine et que vous aimez mettre les mains dans le cambouis, n’hésitez pas à travailler le référencement de vos pages ! On vous a donné 5 astuces pour améliorer gratuitement son référencement dans un précédent article.
Google My Business est un indispensable pour les commerçants, même les plus petits. En créant votre fiche, vous mettez un premier pas dans le numérique. Saisissez l’opportunité en exploitant les réseaux sociaux ! Notre blog regorge de documentation sur le sujet et on se crève à vous dire que c’est absolument primordial – quel que soit votre domaine d’exercice !
Si vous êtes prêt à mettre quelques pécules dans la publicité, sachez que tout un tas de solutions finissent par payer en drive-to-store. Pour exemple, les publicités géolocalisées sur Waze, le GPS collaboratif. Vous roulez, vous avez faim, et une pub surgit pour vous proposer une réduction exclusive. Voilà un exemple de notification push géolocalisée très efficace.
Transposée aux petits commerçants, ce type de publicité peut attirer beaucoup de monde en centre-ville avec des offres flash, par exemple. On estime à 32% le nombre de clients qui réagissent à des annonces basées sur la localisation et finissent par acheter en magasin. 19 autres pour cent se rendent en magasin de façon spontanée suite à la réception de cette publicité.
Des chiffres rassurants pour un type de publicité qui n’en fini pas d’évoluer. Il est en effet désormais possible de recouper les informations météorologiques (fortes chaleurs) ou personnelles (intérêts propres des mobinautes) avec des publicités locales pour attirer le visiteur vers vos smoothies ou parce qu’il a récemment recherché des lampes de créateur.
#4. Surprendre mes clients
Là encore, Clic a mouillé le maillot, enfin plutôt Dimitri qui s’est retrouvé en danseur sur un panneau numérique à l’entrée de Bourges.
Oui. Rien que ça. Et ce sont juste des exemples.
Ne comptez pas sur des prestataires dépourvus de vision globale, qui cherchent juste à vous vendre une page dans un répertoire d’entrepreneurs. Bâtissez plutôt unprojet qui dure pour éviter la fermeture !
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